Cycle de rencontres « Droits culturels, droits fondamentaux ? »
Le REF, la Ligue de l’enseignement – FAIL 13, les Instants Vidéo Numériques et poétiques, le Cairo Institute For Human Rights Studies et l’Association pour l’Intégration des personnes en situation de handicap ou de difficultés (ARI) ont organisé à Marseille (14 et 15 novembre 2017) dans le cadre d’un stage à destination de jeunes libyens, un cycle de rencontres autour de la thématique « Droits culturels, droits fondamentaux ? ».
Ce cycle comprenait :
UNE PREMIÈRE RENCONTRE ET DES PROJECTIONS DE COURTS METRAGES LE 14 NOVEMBRE 2017
qui ont permis de réfléchir autour des questions suivantes : qu’en est-il concrètement du respect de ces droits en France, en Europe, au Moyen-Orient, au Maghreb ? Comment les traduisons-nous dans nos actions ?
Nous nous sommes appuyés sur des expériences et témoignages singuliers, mais aussi sur les réalisations de jeunes libyens militants de la société civile, celles des étudiant-e-s de l’Université Aix-Marseille “Métier du film documentaire”.
UNE SECONDE RENCONTRE À L’ARI LE 15 NOVEMBRE 2017
qui a abordé la problématique autour de l’accès de toutes et tous, aux droits poétiques, grâce à l’action concrète de « Programm’acteurs » (bénéficiaires du RSA, demandeurs d’asile, jeunes sans domicile, personnes en situation de handicap, et des travailleurs sociaux) qui ont programmé collectivement une séance d’art vidéo internationale dans un cinéma d’art et d’essai (Le Gyptis). Processus qui les a amené à franchir une multitudes d’obstacles culturels et linguistiques pour affirmer dans les faits, devant un public, leurs droits poétiques.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un stage de renforcement des capacités à destination de jeunes libyens. Les 14 participants de cette année sont 8 vidéastes et 6 jeunes âgés de 22 à 34 ans, intéressés par les enjeux culturels et les droits de l ’homme. Il peut s’agir d’artistes (grapheurs) journalistes ou même défenseurs des droits de l’homme ! Ce stage qui aura lieu à Marseille, du 7 au 16 novembre 2017 propose d’interroger des problématiques posées à la société non plus en termes de besoins à satisfaire, mais de capacités, d’échanges de savoirs, de liens internes et externes à développer et à tisser. Il permettra de réfléchir sur les manières dont des acteurs culturels, dans le pays où ils vivent ou sur le plan international, peuvent être un levier d’amélioration des situations notamment en ce qui concerne la question des femmes, des prisonniers, des déplacés/exilés et de la liberté d’expression.
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Plus d’informations dans le communiqué de presse en pièce jointe de cet article.
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