Extraits du rapport « Qu’importe si tu meurs »

Négligence et privation de soins médicaux dans les prisons égyptiennes 

« L’administration pénitentiaire maintient des personnes en détention en lien avec des affaires à caractère politique et notamment des prisonniers d’opinion détenus uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans des conditions cruelles et inhumaines (…). La propagation du COVID-19 a aggravé la crise sanitaire et relative aux droits humains dans les prisons et a entraîné de nouveaux décès en détention mais les autorités n’ont pas pour autant pris davantage en compte les appels à remédier de manière urgente au problème de la surpopulation en réduisant la population carcérale et à prendre des mesures afin de répondre aux préoccupations ancrées liées aux conditions de détention déplorables et au manque d’accès à des soins médicaux adaptés. »

Pour mener à bien son travail de recherche sur le droit à la santé dans les établissements pénitentiaires, Amnesty International a enquêté sur l’expérience de détention de 67 personnes, dont 10 sont décédées en détention et deux peu après leur libération en 2019 et 2020. Amnesty International s’est entretenue à distance avec 73 personnes dont d’anciens détenus, des professionnels du secteur médical, des membres des familles, des avocats et des amis proches des personnes décédées et des personnes détenues actuellement. Ella a également examiné des documents judiciaires, des plaintes officielles, des actes de décès et des dossiers médicaux. Le rapport s’appuie également sur des déclarations du gouvernement et des articles parus dans les médias.

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Retrouvez des extraits du rapport en pièce jointe de cet article, ci-dessous.

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