Soutien à la société civile égyptienne
Dans le sillon de la Révolution de 2011, la société civile égyptienne s’est développée de manière considérable. L’élection en juin 2012, puis la destitution 1 an plus tard, de Mohamed Morsi a porté un premier coup aux organisations de la société civile. Depuis l’arrivée au pouvoir du Général Sisi, en 2014, la société civile égyptienne vole en éclat sous le coup des lois répressives et liberticides. On ne compte plus le nombre d’ONG dissoutes, de journalistes arrêtés, de militants disparus. Dans ce climat répressif, les formes traditionnelles d’appui à la société civile par des ONG ou institutions étrangères sont devenues inopérantes.
Les OSC égyptiennes, bénéficiant du soutien financier d’organisations étrangères, sont suspectées, leurs membres éventuellement inquiétés par les autorités. Sur la base de ce constat, l’Institut Français d’Egypte a noué un partenariat avec le REF afin d’appuyer la société civile égyptienne autrement. C’est ainsi que des jeunes égyptiens engagés dans la société civile ont été accueillis en France à partir de novembre 2018, de manières individuelle ou collective, pour des visites thématiques 5 jours.
Ces derniers ont été amenés à renforcer leurs pratiques à travers des formations et des rencontres d’acteurs engagés dans le même domaine (journalistes, universitaires, institutionnels, artistes, militants associatifs, etc.). Les jeunes égyptiens et égyptiennes bénéficiaires du projet sont engagés dans diverses thématiques : féminisme, défense du patrimoine, liberté de la presse, intégration des mineurs étrangers, caricature, journalisme scientifique, littérature etc.). Le REF accueillera entre le 7 octobre et le 8 novembre, 5 jeunes égyptiennes.