Enjeux méditerranéens : l’eau en Tunisie et au Liban
En 2017, dans le cadre du programme de coopération en entrepreneuriat social processméditerranée, deux équipes d’étudiant.e.s passionné.e.s par le monde arabe sont allés, caméra sur l’épaule, s’interroger sur les enjeux de l’eau au Liban et en Tunisie.
Deux documentaires ont été produits et seront présentés le jeudi 17 mai à 18h, à l’INALCO (65 Rue des Grands Moulins, 75013 Paris).
L’Or Bleu du Liban
5 étudiants de Sciences Po Lyon, accompagnés de deux professionnels de l’image dont Eléonore de Bonneval, photojournaliste indépendante, sont allés à la rencontre des Libanais pour poser cette question : « Peut-on parler d’une crise de l’eau au Liban ? »
Durant 15 jours, ils ont interviewé plus d’une vingtaine d’acteurs : associations, chercheurs, collectivités, institutions, entreprises sociales… afin de comprendre les enjeux à la croisée du politique, du changement climatique, de l’accueil des réfugiés, du développement durable et des initiatives de la société civile autour de cette ressource naturelle si précieuse.
Un film de Eléonore de Bonneval, Michael Babaz, co-réalisé par Sanae El Archi, Mariam Chfiri, Florian Michel, Judite Ferreira, Safaa Richard et Théo Petrignet.
Une production processméditerranée : arcencielfrance et arcenciel. Une coproduction de l’ensemble des étudiants de l’étape processliban2017.
Retour Eaux Sources
Les oasis, ces îlots de verdure cachés dans le désert, étaient autrefois les carrefours des routes commerciales du Maghreb et servaient de point de ravitaillement des caravanes traversant courageusement le Sahara.
La culture millénaire des palmiers-dattiers est riche et particulièrement complexe. Les oasis permettent aux femmes et hommes de survivre ensemble dans le désert saharien.
5 étudiantes de l’Ecole Supérieur de Commerce et de Développement
3A de Lyon, accompagnées de deux professionnels de l’image dont Eléonore de Bonneval, photojournaliste indépendante, sont allées à la découverte des oasis tunisiennes du gouvernorat de Tozeur pour comprendre à quels enjeux elles font face.
Traditionnellement, les oasis étaient irriguées par submersion de grandes surfaces comprenant également des légumes et arbres fruitiers. Cette technique, gourmande en eau, persiste encore aujourd’hui bien que les oasis ne cultivent plus que des palmiers-dattiers.
Aujourd’hui, dans la majorité des palmeraies modernes, la variété de dattes Deglet Noor a pris le dessus sur toutes les autres. La valeur économique de cette variété est largement supérieure à celle des autres et son goût savoureux est particulièrement apprécié à l’exportation.
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La plaquette de présentation du projet en pièce jointe de cet article
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